Vous êtes un adepte régulier d’un ou de plusieurs sports extrêmes et avez besoin de souscrire à une assurance emprunteur pour un prêt bancaire ? Votre profil est forcément considéré par un assureur comme plus risqué qu’un profil classique. Voici ce que vous devez savoir pour continuer à pratiquer vos activités sportives tout en étant bien protégé.
Bien mentionner vos pratiques à risques dans votre contrat
Avant toute chose, il est indispensable de mentionner la pratique du ou de vos sports à risques dans votre questionnaire au moment de la souscription du contrat d’assurance emprunteur. Le risque d’accident étant plus élevé dans votre situation, tout assureur doit prendre en considération cette information. Si vous ne renseignez pas cette donnée, vous ne serez pas couvert en cas d’accident survenant pendant la pratique de votre sport extrême.
Quels sont les sports considérés comme « à risques » ?
Lorsque l’on parle de « sport à risques », on pense souvent au saut en parachute ou à l’élastique, à l’alpinisme, au rafting ou au canyoning… en bref, à tous les sports à sensations fortes. Mais d’autres sports sont également jugés comme à risques par les assureurs :
- Le VTT de descente
- L’équitation
- La course à pied de plus de 42 km
- La spéléologie
- Les sports de combat violents tels que la boxe ou collectifs comme le rugby
- La chasse
- Les sports nautiques (pêche en haute mer, plongée…)
- Les sports mécaniques (karting, moto, rallye…) et aériens (deltaplane, ULM, hélicoptère…)
- Les sports de montagne tels que le ski, le snowboard, l’escalade, la via ferrata
Un risque estimé par l’assurance
L’impact de votre activité à risques sur votre contrat d’assurance ne sera pas le même selon votre niveau (amateur ou professionnel), la fréquence de votre pratique, l’affiliation ou non à un club, le matériel utilisé ou encore l’altitude à laquelle vous évoluez pour les sports de montagne. Après avoir estimé les risques liés à votre sport extrême, l’assureur pourra décider :
- d’appliquer ou non une prime, c’est-à-dire une cotisation supplémentaire
- d’exclure une garantie : dans ce cas, vous ne serez pas indemnisé en cas de sinistre causé par votre activité sportive
- de ne pas vous assurer
